Les calades

Pour l’aménagement des espaces ombragés, terrasses, passages, etc... on peut utiliser des techniques à l’ancienne telles que les calades. Souples, elles se déforment avec le terrain, et permettent à l’eau de descendre dans le sous-sol ou au contraire, de remonter et s’évaporer.

Calade

Les petites ruelles de pierres pavées que l’on trouve souvent dans les pentes raides sont une richesse du patrimoine provençal. Outre les ruelles, on caladait aussi le devant des maisons, le pourtour des fontaines, le parvis des églises, les cours des châteaux et des prieurés, les places des villes et les aires de battage.

Dans de nombreux villages, trop de calades anciennes ont été noyées sous un enrobage de bitume, qui cause des remontées humides dans les murs de construction qui n’en avaient jamais souffert…

Autrefois, les villages avaient leurs Caladeïres pour entretenir la chaussée.

Dans la calade, les pierres sont posées "sur champ" comme des dents. Les pierres sont clavées entre elles avec un minimum d’espace. Elles s’appuient sur des conducteurs, constitués par des pierres plus massives ou profondes. Quelques boutisses font office d’ancrage pour rigidifier l’ouvrage, à raison d’au moins une par m2. L’ensemble forme une « voûte à plat ».

Dans le cas des ouvrages en pente, on peut créer des marches grâce à l’implantation de pas d’âne, éventuellement renforcés d’un caniveau central, ou « fil d’eau ».

Réfection d’une portion de la calade du vieux cimetière à Mane
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Création d’une calade pour aménager l’accès à un bassin (Saignon)
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