Réhabilitation d’un sentier au Colorado Provençal de Rustrel

 limiter l’érosion du sol liée à la forte concentration des eaux de pluie, par la construction d’ouvrages solides, compte tenu de la violence des orages en été, mais aussi de la forte fréquentation de l’endroit par les touristes.
 « remodeler » certaines portions abruptes pour les rendre plus praticables, et matérialiser un sentier unique afin de limiter les passages anarchiques.

Les plus grosses difficultés liées au terrain ont été atténuées, mais dans l’ensemble l’intervention dans cette zone reste limitée. En fait, il s’agit plus de nettoyage et de sécurisation.

1. IL s’agit de la première portion du sentier, d’orientation Nord-Sud, celle qui part du croisement avec le chemin « Désert blanc » et qui descend jusqu’au passage à gué de la Doa.
2. Respecter le caractère naturel et authentique du lieu !!!
3. Portion de chemin escarpé, complètement ravinée et jonchée de pierres très instables.
4. Située en amont, de pente faible, la plateforme reçoit toutes les eaux accumulées sur la portion du haut. Elle est stratégique car elle borde un fond de vallon, en contrebas, où le surplus d’eau pourrait être évacué.
5 Construction d’un espassier en travers de la pente, formé d’une butte en terre et d’une cunette, pour les rediriger vers l’exutoire naturel (fond du vallon).
6. La butte, composée de pierraille et de terre argileuse, renforcée d’une ossature en pierre afin de bien l’ancrer dans le sol.
7. La cunette est caladée en pierre, afin de limiter son érosion et de renforcer l’ouvrage. Elle se prolonge sur 5 m par une tranchée jusqu’au vallon.
9. Ensuite, la pente est plus forte (35%) ; le passage, très raviné, ne présente actuellement plus de cheminement évident. Nous proposons de recréer un passage unique, et d’en faciliter l’accès.
10. Dans la partie ravinée, le cours de l’eau sera entravé d’une succession de petits murets de soutènement en pierre sèche d’une cinquantaine de cm de haut. Ces murets, larges et de bonne assise (70 cm), seront de conception très drainante et casseront le rythme d’écoulement des eaux.
11. Les pas d’âne seront constitués de larges girons, remplis de terre compactée, avec un nez de marche en pierre profondément ancré dans le sol. De faible hauteur (15 cm en moyenne), ils serviront à rattraper les niveaux, et freineront la course de l’eau.
12. Des pas d’âne, ou mini terrasses marqueront le cheminement
14. La circulation est facilitée. Des exutoires sont façonnés à intervalle régulier pour évacuer l’eau.

Ouvrage réalisé avec les Bartassiers (Viens) : un groupement de 5 artisans muraillers, autoentrepreneurs, mutualisant leur savoir-faire autour d’une passion commune : la pierre sèche.
Dotés de qualifications et d’expériences propres à chacun, nous nous réunissons pour élargir notre éventail de compétence.